Aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui touche absolument tout le monde : les pensées négatives. Vous le savez, la société a tendance à nous faire penser que personne n’en a, que tout monde est super confiant et ne doute jamais de soi-même.

J’ai donc décidé de partager avec vous mes réflexions concernant les pensées toxiques qui viennent parasiter la réussite de nos projets. L’idée est de vous donner des astuces et des pistes de réflexion afin de mieux les vivre. Et en fin d’article, vous découvrirez 2 conseils pour vous aider au quotidien.

Pourquoi les pensées négatives existent-elles ?

Déjà dans cet article je vais vous parler des pensées mais aussi de son synonyme, les croyances. Ici nous ne parlerons pas de croyance religieuse. Une pensée en programmation neurolinguistique (PNL) c’est ce que l’on appelle une croyance. Toutes les pensées que nous avons sont des croyances

Une croyance est une information que vous avez intégrée comme étant une vérité, elle peut s’associer même à votre identité. Une fois un ensemble de croyances créé, vous voyez la vie à travers ce prisme de “vérité”. Elles peuvent bien sûr évoluer ou être challengées tout au long de votre vie.

La construction d’une pensée se fait au cours de notre évolution, depuis l’enfance. Elle dépend de notre environnement social et des personnes qui vont constituer cet environnement.

Les pensées qui nous limitent, quelles techniques existent pour les transformer et ne plus les subir ?

Quels types de pensées/croyances sont à notre disposition ?

  • Les pensées/croyances neutres = elles n’influencent pas votre comportement

Exemple : le ciel est bleu = il fait beau

On a associé ses informations, elles n’ont pas d’influence positive ou négative, on a juste intégré cette information. (Au mieux elles vous mettent de bonne humeur)

  • Les pensées/croyances positives (appelé aussi ressources) = elles viennent de l’enfance, des cercles qui nous entourent lorsque l’on se construit.

Exemple : on vous a dit encore et encore que vous étiez très intelligent.e, vous avez intégré cette information et vous y êtes identifié.

  • Les pensées/croyances négatives (appelé aussi limitantes) = elles viennent de l’enfance, des cercles qui nous entoure lorsque l’on se construit et aussi prennent leur source dans la ou les peurs que nous avons.

Exemple : un chien vous a grogné dessus quand vous étiez petit et vous a fait très peur, vous avez gardé une appréhension sur les chiens même une fois adulte. La croyance qui peut s’y associer : « tous les chiens sont méchants » s’est installé.

Nos pensées/croyances créées notre réalité :

Nous voyons le monde à travers un prisme, celui composé par nos pensées/croyances. Le monde dans lequel on évolue passe donc par ce premier filtre, il y a ce qu’il est/ce qu’il se passe/ ce qui est dit etc. et notre perception, notre interprétation de ces évènements.

Prenez 3 personnes qui partagent la même conversation et demandez-leur ce qu’ils en retirent, aucun des 3 ne vous dira pareil. Ils seront marqués par des moments différents.

La partie subtile c’est que notre cerveau se concentre sur les informations que nous lui donnons. Aussi bien les pensées positives, que les pensées négatives, que les pensées neutres.

Si je vous demande de compter les voitures bleues qui passent dans la rue, mais qu’a votre retour je vous demande combien il y avait de rouge… Vous ne les aurez même pas remarquées !

Mais si je vous dis : « il y a énormément de voitures bleues cette année ! » Vous ne pourrez que valider car vous venez d’en compter un certain nombre.

Tout ce qui se passe dans votre réalité va venir valider vos pensées/croyances, vous vous trouvez inconsciemment en train de renforcer une croyance.

Très pratique si elle est ressource, beaucoup moins si elle est limitante !

Les pensées positives ou les pensées négatives dictent notre réalité :

Comme nos pensées créées notre réalité, on peut avoir une vie douce et agréable ou pleine de tourments…

Alors que l’on soit bien clair, passer de l’un à l’autre n’est pas forcément inné ou “facile” mais ce n’est pas impossible.

On sort tout de suite de la culpabilisation “si ma vie est bof et peuplé de mauvaises pensées c’est ma faute…” c’est contre-productif et ça n’améliore pas la situation.

Chaque pensée à une raison d’exister, elle a été créée dans des bonnes ou mauvaises conditions mais son rôle est bien là. Les pensées négatives ont bien leur rôle a joué aussi.

Plus haut nous disions que les croyances limitantes sont issues de la peur.

La peur à un rôle de protection. Imaginez une bulle de protection pour vous garder en sécurité, son rôle c’est de vous maintenir dans la bulle le plus possible, là où vous êtes protégé du mal.

Sauf que quand un évènement qui vous fait peur a lieu, vous obtiendrez toujours 3 réactions :

Affronter la peur, la fuir ou rester paralysé.

Exemple : un ours apparaît devant vous.

Vous pouvez décider de vous battre, vous enfuir en courant ou rester pétrifié. C’est instinctif, vous le ferez sans vraiment y réfléchir.

On a tendance à vouloir “éliminer les pensées négatives” sauf qu’elles ont une raison d’exister et comme notre cerveau n’aime pas le vide, quand on enlève une pensée, il la remplace par autre chose.

La clé cela va être de réfléchir à remplacer par autre chose qui nous convient mieux.

Un cerveau paresseux :

Notre cerveau est fainéant, il prend toujours le même chemin. Les mêmes connexions d’idées. À force d’habitude on a créé un chemin, on a associé l’idée A, au chemin A et au résultat A. Naturellement si on demande une information A, à notre cerveau alors il associe les idées/pensées à ce qui correspond à A.

Sauf que si le chemin A ne nous convient plus, on a besoin de l’habituer au chemin B. À force de répétitions le cerveau comprend qu’il doit faire ces nouvelles connexions. Il a besoin de faire et refaire encore et encore jusqu’à ce que ce chemin devienne la norme.

Et pour créer un nouveau comportement, il faut créer du mouvement, du changement. Pour cela il faut faire autre chose que votre comportement habituel.

Exemple = Faire une session de sport ne nous rend pas sportif. Le faire régulièrement alors oui.

Et il faudra encore du temps pour associer cet élément à notre identité.

Exemple ici : vous définir comme un sportif

Le cerveau étant un outil merveilleux mais plein de mystères, il fonctionne avec plusieurs niveaux, notamment sur les croyances. Souvent il faudra “gratter” la surface pour comprendre vos pensées.

Par exemple, se dire qu’on n’a “pas envie”, “la flemme” etc. de faire quelque chose.

En grattant la surface, on peut s’apercevoir en profondeur que l’on pense : “je ne suis pas capable de réussir”, “ça ne sert à rien” “on va se moquer de moi” etc.

Plus on se questionne, plus on trouve la vraie croyance à aller modifier.

Souvent ancré tellement profondément que l’on s’identifie à nos croyances. Pour se rassurer on a rattaché cette pensée / croyance à notre identité.

Exemple : je ne suis un/une sportif.ve. Très pratique car on ne s’autorise même pas à la devenir.

Je vais vous partager quelques astuces à mettre en place pour mieux les comprendre et devenir des archéologues experts dans la recherche de soi-même. Et aux passages virer les pensées négatives en douceur.

Deux astuces à mettre en place pour transformer ses pensées négatives :

1 – Le pas de côté :

Si on regarde le même objet sous le même angle en permanence, on voit la même chose. Si on change légèrement son angle de vue, on découvre autre chose.

Et bien là on fait pareil, on observe sa pensée/croyance un peu différemment.

Quelques questions pour vous aider :

  • Est-ce que cette pensée est vraie ?

Trouver des validations ou non à nos pensées

→ Vous aurez tendance à valider vos pensées. Soyez honnête, réfléchissez-y comme si une personne de votre entourage, vous avez dit qu’elle pensait cela pour elle-même.

→ Si quelqu’un d’autre vous donnait cette raison, la valideriez-vous ?

  • À quel point cette pensée est importante ?

→ Est-ce que souhaite la garder ? La jeter ?

  • Par quoi puis-je la transformer ? Une phrase positive, sans négation.

Chaque pensée est utile et tout n’a pas besoin d’être transformé, l’objectif ici est seulement votre mieux-être au quotidien.

2 – La technique du “et si” :

J’ouvre la porte au doute positif, cela permet de voir des possibilités que l’on ne voyait pas. On s’autorise à penser positivement, à faire des choses que l’on ne s’autorise pas, à être optimiste quand on est pessimiste etc.

Il est facile d’axer notre pensée sur les mauvais côtés, à la place je souhaite voir le positif de chaque situation. Votre cerveau a été habitué à « faire attention » on vous l’a sûrement répété encore et encore en étant petit, faire attention à quoi ? On ne sait pas mais on comprend qu’il y a un danger quand même.

Pour reprendre l’exemple du sport, quand on se dit « j’ai la flemme de faire du sport » ou « ça sert à rien », je peux m’habituer à le remplacer par « et si j’en faisais 5min ? ».

De toute évidence, c’est le même principe mais il n’y a personne pour vous le dire. Seulement vous. Prêt à entraîner votre cerveau à voir le bon côté et les avantages possibles d’une situation nouvelle ?

D’ailleurs, vous pouvez retrouver la version vidéo du podcast sur Youtube


Alors, que pensez-vous des mots pensés et croyances ? Rappelez-vous qu’il n’existe aucune réponse parfaite en la matière, aucune pensée n’est parfaite. Ce qui compte c’est votre bien-être actuel au quotidien. Pour ça, n’hésitez pas à utiliser, régulièrement, les 2 astuces citées plus haut. Et pour contribuer à votre développement personnel, si vous souhaitez faire ce travail en étant accompagné allez vite découvrir l’article détaillant A quoi sert un coach de vie ?

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